Céréales Repli des cours du blé

« L’attention des opérateurs se portait essentiellement hier sur la façon dont le premier bateau ukrainien d’un peu plus de 26 000 t de maïs à destination du Liban allait parvenir à franchir le détroit du Bosphore sans encombre, ce qui a été fait, résume Agritel. Cela ouvre la porte à d’autres chargements qui seront toujours suivis de près. »

Mercredi 3 août 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 337,00 € (–2,00 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 323,00 € (–3,50 €) sur l’échéance de décembre.

La tonne de maïs, quant à elle, est restée stable à 340,00 € (+0 €) sur l’échéance d’août et a clôturé en baisse à 321 € (–2,25 €) sur l’échéance de novembre.

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Jeudi 4 août 2022, peu avant 11 h sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 €, à 338,00 €, sur l’échéance de septembre et 1 € également, à 324 €, sur l’échéance de décembre.

La tonne de maïs gagnait, quant à elle, 0,25 €, à 321,25 €, sur l’échéance de novembre.

Repli des cours du blé sur Chicago

À Chicago, le blé a clôturé à la baisse. « Des prévisions météo favorables, la reprise des exportations ukrainiennes ainsi que des conditions de cultures supérieures aux attentes dans le rapport de l’USDA de lundi continuent de peser sur les cours », affirme Sitagri.

« Les traders s’attendent à une baisse globale de la consommation mondiale au regard de l’inflation, ajoute Agritel. Les tensions entre la Chine et les USA sur le voyage controversé de Nancy Pelosi à Taïwan laissent craindre une remise en cause des accords commerciaux entre les deux pays, engendrant des ventes de précaution. »

Achats de blé français

L’Algérie a réalisé un achat estimé entre 700 000 et 800 000 tonnes de blé meunier, origines optionnelles, « et dont la France apparaît comme un exportateur de choix au regard des cours mondiaux », rapporte Agritel. Selon le cabinet, le Pakistan aurait également acheté 300 000 t de blé dont 240 000 t origine France et 60 000 t origine Russie.

Le Japon, la Tunisie, la Corée du Sud et les Philippines seraient également aux achats en blé. « La demande sur la scène internationale demeure donc soutenue, renchérissant les bases sur le marché physique, détaille Agritel. Les basses eaux sur le Rhin et la Moselle ne permettent pas de charger les volumes attendus, rendant les transactions au départ de ces régions difficiles. »